13ème année, n° 41                Les Dernières Nouvelles de Niedersoultzbach                        Janvier 2011

 

Mariages et Coutumes




A l’approche de la St Valentin, le 14 février, fête des amoureux mais aussi de l'amitié, voici quelques articles glanés de-ci delà sur le sujet. En effet, avant l’instauration du mariage civil en 1792, le seul à être reconnu valable par la loi en France, l’union d’un homme et d’une femme a pris au cours du temps, plusieurs visages.



Tradition Gauloise :

En Gaule, une grande liberté de choix régnait pour les jeunes filles. Dès 14 ans, elles pouvaient recevoir chez leurs parents, ceux qui les courtisaient. Il leur suffisait de respecter des convenances d’âge et de condition. Quand la fille avait pris sa décision, ses parents organisaient alors un grand banquet où tous les prétendants étaient conviés. Après le repas, elle présentait à chaque convive un baquet d’eau, le premier à qui elle accordait l’honneur de se laver les mains étant l’heureux élu. Ensuite, le mari avait droit de vie et de mort sur sa femme et ses enfants...décidément, rien n’est parfait.

Croyances:

Plus anglo-saxonne que franco-française, une coutume veut que la mariée franchisse le seuil de sa nouvelle maison portée dans les bras de son époux. C’est une croyance datant de l’empire romain selon laquelle une jeune épousée qui trébuche en entrant dans la maison de son mari, attirait sur les habitants de celle-ci les pires calamités.

La mariée se tient à gauche :

Un usage veut que, le jour de son mariage, la jeune mariée se tienne toujours à gauche de son époux. Ce serait une survivance de l’époque du rapt, qui fut une forme de mariage dans les temps anciens. Il était alors nécessaire que l’homme qui avait enlevé sa future épouse la tienne de son bras gauche, laissant libre la main droite pour dégainer une arme si des fois un parent ou un prétendant tentaient de s’opposer à l’enlèvement.

L’alliance :

On fait remonter au temps des Egyptiens la coutume de porter à l’annulaire une alliance en signe de mariage. Celle-ci était  mise à l’annulaire gauche. Alors que les hébreux la portaient à droite, les grecs et les romains réactivèrent la coutume de l’annulaire gauche, arguant que la “veine de l’amour” débute sur ce doigt et mène directement au cœur !

Légende des amandes :

Cette légende conte les malheurs d’un couple d’amoureux grecs qui du se séparer quand le jeune homme apprit le décès de son père. Il promit à sa fiancée de revenir à temps pour les épousailles. Hélas! les mois passèrent et point de retour du futur mari. Lasse d’attendre en vain, la  jeune fille se suicida de désespoir. C’est alors qu’émus par tant de chagrin, les dieux transformèrent la jeune morte en amandier. Ce fut donc à un arbre que le fiancé, enfin de retour, dut dire son amour éternel. En réponse, l’arbre fleurit. Depuis ce temps là, l’amandier est un symbole d’amour éternel.

Jeter du riz sur les mariés :

A la sortie de la mairie ou de l’église, il est de tradition de jeter du riz sur les nouveaux époux. Un rite fort ancien consistait à arroser les mariés de graines car symboliquement leur pouvoir de fertilité était ainsi transmis au couple. Aujourd’hui, le riz est parfois remplacé par des pétales de roses, des confettis, ou des bulles de savon mais l’esprit reste le même : il s’agit bien de se marier pour faire des enfants !




Voila la recette d’un super dessert, facile à faire, à déguster à deux ou entre amis.


Mon premier est une meringue croustillante au
cœur tendre. Mon second un lit de crème chantilly. Mon troisième, des fruits. Mon tout est un vrai bonheur, si simple à faire qu'il serait dommage de s'en priver plus longtemps. Il s’agit de la pavlova.


Pour 8 personnes :

Pour la meringue : 6 blancs d'œufs, 300 g de sucre semoule, 1 cuillère à soupe de farine de maïs, 1 cuillère à café de vinaigre.

Pour la garniture : 50 cl de crème fleurette bien froide, 1 sachet de sucre vanillé, fruits coupés en petits morceaux : fruits rouges, fraises, kiwi, orange...,

Préparation : 45 mn, Cuisson : 75 mn, Repos : 90 mn, Temps total : 210 mn.


1 La meringue (immanquable) : préchauffer le four à 120°.
Battre les blancs en neige avec le sucre. Le résultat doit être assez ferme (bec d'oiseau). Ajouter délicatement la farine et le vinaigre, qui permet au cœur de rester tendre.


2 Etaler l'appareil en forme de cercle de 25 cm environ sur une feuille de papier sulfurisé.

3 Enfourner 1 heure à 1h15. La meringue est fissurée, ce n'est pas grave. Laisser bien refroidir.


4 Monter la crème fleurette en chantilly. Pour cela, elle doit être bien froide. Ajouter ensuite le sucre vanillé.


5 Etaler la crème sur la meringue. Recouvrir de fruits.

6 Laisser reposer au frais 1 à 2 heures.